Dans une soirée chargée d’émotion au Théâtre du Châtelet, Ousmane Dembélé a été couronné Ballon d’Or 2025, devenant le sixième Français à inscrire son nom au panthéon du football mondial.
À 28 ans, l’attaquant du Paris Saint-Germain a conquis les cœurs et les chiffres : 35 buts, 16 passes décisives, une Ligue des champions décisive, et une influence technique qui a transcendé son équipe.
Son discours, empreint de gratitude et de modestie, a rappelé le chemin parcouru : « Gagner ce trophée, que Ronaldinho me le remette, c’est exceptionnel. Je suis fier de tout ce que j’ai accompli durant ma carrière. » Dembélé, longtemps perçu comme un talent fragile, a su se réinventer, dominer, et surtout durer — là où d’autres s’essoufflent.
Et pendant que les projecteurs illuminaient le nouveau roi, un silence pesant planait sur une autre figure du football français : Kylian Mbappé. À 26 ans, l’enfant prodige du Bondy voit une nouvelle édition du Ballon d’Or lui échapper, malgré une carrière jalonnée de records et de trophées collectifs. Mais l’obsession du Graal individuel commence à peser lourd dans une armoire qui, malgré sa brillance, reste désespérément vide du précieux sésame.
Dembélé, lui, n’en avait pas fait un objectif. Il l’a conquis par le jeu, par l’abnégation, par l’art. Et c’est peut-être là toute la différence : pendant que certains le convoitent, d’autres le méritent. Le Ballon d’Or 2025 n’a pas seulement récompensé une saison, il a consacré une renaissance. Et laissé derrière lui une question qui dérange : Mbappé, génie sans couronne, jusqu’à quand ?