La ministre Sandra Ablamba Johnson, Secrétaire général de la Présidence du Conseil, a présidé ce lundi 22 septembre à Lomé la cérémonie de lancement officiel du Rapport sur le Développement Humain 2025, en présence de Mme Binta Sanneh, Représentante résidente du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), de plusieurs membres du gouvernement, de responsables d’institutions nationales et internationales, ainsi que d’acteurs clés de la chaîne du développement.
Placée sous le thème « Une affaire de choix : individus et perspectives à l’ère de l’intelligence artificielle », cette édition du rapport s’inscrit dans une dynamique mondiale de réflexion sur les liens entre progrès technologique et bien-être humain.
Le document, publié par le PNUD, révèle une performance remarquable du Togo, qui se hisse au deuxième rang au sein de l’UEMOA avec un score de 0,571, dépassant nettement la moyenne régionale.
Ce résultat permet au pays de quitter la catégorie des États à développement humain faible pour intégrer celle des pays à développement humain moyen. Depuis 2015, où l’IDH du Togo était de 0,523, cette progression constante témoigne des efforts soutenus du gouvernement en matière de santé, d’éducation et de niveau de vie.
« Ces avancées sont enregistrées grâce aux réformes ambitieuses engagées sous l’impulsion du Président du Conseil, et qui ont permis d’améliorer les indicateurs de santé, d’éducation et le Revenu National Brut par habitant », a souligné Dr Sandra Ablamba Johnson.
La ministre a rappelé que le développement humain dépasse la croissance économique et repose sur l’accès à l’éducation, à la santé, à un revenu décent et à la participation citoyenne.
Elle a salué la vision stratégique du Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé, qui a fait du développement humain le socle de son action.
« C’est le lieu de rendre un vibrant hommage au Président du Conseil pour sa vision et son leadership dans le pilotage des actions de développement de notre pays », a-t-elle déclaré.
Le rapport explore également les tensions entre les avancées technologiques et les défis du développement humain, en mettant en lumière le rôle croissant de l’intelligence artificielle dans l’élargissement des libertés fondamentales, de l’équité et de la dignité.
Le Togo s’inscrit déjà dans une dynamique de gouvernance éthique et inclusive de l’IA, à travers sa feuille de route numérique.
« Le rapport examine les écarts entre les pays à IDH élevé et ceux à IDH faible, à l’ère de l’intelligence artificielle », a relevé Dr Johnson.
Mme Binta Sanneh a salué les efforts du Togo et son orientation vers une transformation numérique inclusive.
« Cette avancée est le fruit de réformes ambitieuses engagées et qui ont permis de stabiliser les indicateurs de santé et d’éducation, tout en améliorant sensiblement le niveau de vie des populations », a-t-elle affirmé.
Elle a également réaffirmé l’engagement du PNUD à accompagner le Togo dans sa politique de développement social.
Le rapport est présenté comme un outil stratégique d’aide à la décision pour orienter les politiques publiques vers un développement durable et équitable.
« J’invite tous les acteurs à faire un bon usage du présent rapport pour orienter les politiques et stratégies de notre pays », a conclu Dr Johnson.
Ce classement confère au Togo une stature nouvelle dans les débats régionaux sur le développement humain et la justice sociale, et trace une voie exemplaire pour les pays de la sous-région. Fin