Alors que les Éperviers hommes peinent à retrouver le chemin de la Coupe d’Afrique des Nations depuis plus d’une décennie, leurs homologues féminines s’apprêtent à écrire une nouvelle page de l’histoire du football togolais. En octobre prochain, les Éperviers Dames affronteront le Burkina Faso dans une double confrontation décisive pour la qualification à la CAN féminine 2026 au Maroc.
Le tirage au sort des qualifications a placé le Togo face au Burkina Faso, un adversaire redoutable mais à la portée des Togolaises. Avec une équipe en pleine progression, portée par une génération talentueuse et déterminée, les Éperviers Dames ont l’opportunité de briser le plafond de verre qui a longtemps limité les ambitions du football national.
« Ce match est plus qu’une qualification. C’est une revanche symbolique sur les années d’échecs et de frustrations. Les filles peuvent faire ce que les garçons n’ont pas réussi depuis 2013 », confie un ancien international togolais.
Depuis leur participation à la CAN féminine 2022, les Éperviers Dames ont gagné en maturité, en cohésion et en ambition. Le staff technique, renforcé par des experts du football féminin africain, mise sur une préparation rigoureuse et un mental d’acier pour surmonter l’obstacle burkinabè.
Le sélectionneur, dans une déclaration récente, a souligné :
« Nous ne venons pas pour participer. Nous venons pour gagner. Le Togo mérite sa place parmi les grandes nations du football féminin africain. »
Ces qualifications s’annoncent âpres, avec des affiches de haut niveau : Nigeria vs Bénin, Ghana vs Égypte, Cameroun vs Algérie… Mais c’est bien le duel Burkina Faso vs Togo qui attire les regards au pays. Une victoire sur l’ensemble des deux matchs propulserait les Éperviers Dames vers la CAN, une compétition qui pourrait devenir le tremplin d’un renouveau sportif national.
Les Éperviers Dames joueront ces deux rencontres d’octobre pour l’honneur, pour l’histoire, et pour une nation qui rêve de vibrer à nouveau au rythme de la CAN. Octobre 2025 pourrait bien être le mois où le Togo renoue avec la grandeur footballistique — grâce à ses filles. Fin