
Dans un entretien fleuve publié dans l’ouvrage « Léon XIV, citoyen du monde, missionnaire du XXIe siècle », le nouveau souverain pontife a esquissé les grandes lignes de son pontificat. À travers des positions claires sur des sujets sensibles, le pape Léon XIV affirme une orientation conservatrice, tout en prônant une Église accueillante et engagée dans les défis contemporains.
Sur le plan doctrinal, Léon XIV exclut toute réforme concernant l’ordination des femmes diacres et la reconnaissance du mariage homosexuel. Ces déclarations marquent une rupture nette avec les gestes d’ouverture de son prédécesseur François, notamment envers les divorcés remariés et les couples LGBT+. Le pape insiste sur la nécessité d’accueillir « tous » les fidèles, mais sans altérer les fondements de la doctrine catholique.
Toutefois, Léon XIV ne ferme pas la porte à une évolution institutionnelle. Il se dit favorable à une plus grande implication des femmes dans les structures de gouvernance ecclésiale, poursuivant ainsi une dynamique amorcée sous François. Cette nuance illustre une volonté de modernisation sans réforme dogmatique.
Sur les abus sexuels, le pape appelle à une « compassion profonde » envers les victimes, tout en soulignant la nécessité de protéger les prêtres contre les « fausses accusations ». Il estime que la lutte contre ces abus ne doit pas devenir « la priorité » de l’Église, une position qui suscite déjà des débats au sein des milieux ecclésiaux.
Enfin, sur le plan social, Léon XIV exprime une vive inquiétude face aux inégalités économiques mondiales et appelle à une Église plus active dans la dénonciation des injustices.
Ce pontificat s’annonce comme celui d’un équilibre délicat : préserver la tradition tout en répondant aux urgences du monde contemporain. Léon XIV semble vouloir bâtir des ponts sans renier les piliers de l’Église. Fin