Davié (préfecture du Zio) a accueilli ce 19 septembre un atelier de validation de la stratégie d’engagement citoyen du Projet d’Amélioration de la Sécurité Hydrique en Milieu Urbain au Togo (PASH-MUT).
Organisée par l’Unité de Gestion du Projet (UGP) avec l’appui de l’ONG Communication pour un Développement Durable (CDD), cette rencontre marque une étape clé dans la mise en œuvre participative du projet.
Doté d’un financement de 75 millions de dollars par le gouvernement togolais et la Banque mondiale, le PASH-MUT vise à améliorer durablement l’accès à l’eau potable et à l’assainissement dans le Grand Lomé.
Il s’articule autour de six volets majeurs : renforcement des services d’eau, promotion de l’hygiène (WASH), gestion durable des ressources hydriques, efficacité institutionnelle, suivi-évaluation et interventions d’urgence.
Face à un taux de desserte en eau potable limité à 58 % en 2020, l’objectif est d’atteindre 80 % d’ici fin 2025. Pour y parvenir, la stratégie validée à Davié mise sur l’implication active des communautés bénéficiaires, en intégrant les Normes Environnementales et Sociales (NES) de la Banque mondiale et en instaurant des mécanismes de transparence et de dialogue.
Un Mécanisme de Gestion des Plaintes (MGP) a été mis en place pour recueillir les préoccupations des citoyens, avec plusieurs canaux accessibles : un numéro vert (8811), un contact WhatsApp (93 24 01 60) et un site dédié (www.pashmut.tg).
Cette démarche inclusive vise à rassurer les populations, renforcer leur adhésion et garantir que chaque citoyen devienne acteur de la sécurité hydrique dans sa localité. Le PASH-MUT s’affirme ainsi comme un levier stratégique pour un développement urbain durable et équitable au Togo. Fin