
Le Togo célèbre une nouvelle victoire académique avec l’admission de plusieurs enseignants-chercheurs au prestigieux concours du Conseil Africain et Malgache de l’Enseignement Supérieur (CAMES), session 2025. Ce succès, qui consacre la rigueur scientifique des universités de Lomé et de Kara, intervient dans un contexte national marqué par une quête affirmée d’excellence au sommet de l’État.
Parmi les lauréats, la distinction du Professeur Akodah Ayewouadan, ancien ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement Dogbé I, attire particulièrement l’attention. Devenu professeur titulaire en sciences juridiques et politiques, son retour dans les cercles de haut niveau universitaire et intellectuel alimente les spéculations sur une possible réintégration stratégique dans les sphères décisionnelles.
Alors que le Président du Conseil, SEM Faure Gnassingbé poursuit son vaste chantier de transformation du Togo, fondé sur la compétence, la rigueur et l’innovation, le profil du Prof. Ayewouadan — à la croisée de l’expertise académique et de l’expérience gouvernementale — incarne cette crème de l’élite nationale que le pouvoir semble vouloir mobiliser pour consolider les réformes.
Ce succès au CAMES, partagé par une cinquantaine d’universitaires togolais dans des disciplines aussi variées que le droit, la médecine, la sociologie ou la chimie, confirme la montée en puissance du capital intellectuel togolais. Il coïncide avec une rentrée universitaire 2025-2026 placée sous le signe du renouveau, marquée par l’arrivée de Prof. Kossi Hounaké à la tête de l’Université de Lomé et de Prof. Prénam Grâce Houzou-Mouzou à celle de Kara.
Au-delà de la reconnaissance académique, cette dynamique illustre une volonté politique de reconnecter les savoirs à l’action publique, en s’appuyant sur les meilleurs profils pour piloter les ambitions du Togo à l’échelle régionale et continentale. Fin