Le Togo vient d’inscrire son nom en lettres d’or dans le registre de l’excellence aéronautique mondiale. Avec un taux de conformité de 90,71 % à l’audit USAP-CMA de l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI), le pays décroche pour la première fois le prestigieux Certificat du Président du Conseil de l’OACI.
Ce score place le Togo au 1ᵉʳ rang en Afrique de l’Ouest et du Centre, au 2ᵉ rang continental, et au 3ᵉ rang mondial, derrière Israël et le Kenya.
La remise officielle du certificat s’est tenue à Montréal, lors de la 42ᵉ session de l’Assemblée de l’OACI. Elle consacre les efforts soutenus du gouvernement togolais et le professionnalisme de l’Agence Nationale de l’Aviation Civile (ANAC-Togo).
Cette distinction témoigne de la rigueur avec laquelle le Togo applique les Normes et Pratiques Recommandées (SARP) de l’OACI en matière de sûreté aéronautique.
Ce résultat n’est pas le fruit du hasard. Il reflète une volonté politique affirmée de faire de Lomé un hub aéronautique régional, sécurisé et compétitif. L’implication personnelle du Président du Conseil a permis de mobiliser les ressources, de renforcer les capacités techniques et de structurer une gouvernance aéronautique conforme aux standards internationaux les plus exigeants.
L’ANAC-Togo, sous la direction du Colonel Idrissou Abdou Ahabou, a su orchestrer une montée en puissance remarquable, en fédérant les acteurs du secteur autour d’une culture de la conformité, de la transparence et de l’amélioration continue.
Au-delà de la fierté nationale, cette distinction envoie un message clair aux compagnies aériennes, aux partenaires techniques et financiers, et aux investisseurs : le Togo est un État fiable, engagé et crédible dans sa politique de sûreté aéronautique. Elle renforce l’attractivité du pays, consolide sa position dans les corridors aériens internationaux, et ouvre la voie à de nouvelles opportunités économiques.
Pour les autorités togolaises, cette reconnaissance est un point de départ, non un aboutissement. Elle engage le pays à maintenir ce niveau d’excellence, à anticiper les évolutions réglementaires, et à poursuivre les investissements dans la formation, la technologie et la supervision. Le Togo entend ainsi jouer un rôle moteur dans la transformation du secteur aéronautique africain. Fin