Le Secrétaire général du gouvernement, Stanislas baba, a dévoilé la composition du tout premier gouvernement de la Ve République togolaise, près de six mois après l’élection de Faure Essozimna Gnassingbé au poste de Président du Conseil. Cette annonce consacre le transfert du pouvoir exécutif au Président du Conseil, désigné par le Parlement.
La nouvelle équipe gouvernementale se distingue par une combinaison stratégique de figures expérimentées et de nouveaux profils. Des ministres reconduits comme Cina Lawson (Transformation numérique), Prof Dussey (Affaires étrangères), Gilbert Bawara (Relations avec le Parlement), Mazama-Esso Assih (Économie sociale et solidaire) ou Essowè George Barcola aux finances incarnent la continuité des réformes engagées.
À leurs côtés, des visages comme ou Jean-Marie Tessi à la Santé traduisent une volonté de renouvellement ciblé.
Cette configuration traduit une approche pragmatique ; celle de stabiliser les institutions, relancer l’économie, renforcer la gouvernance locale et légitimer le nouveau régime parlementaire auprès des citoyens et des partenaires internationaux.
L’autre information, plusieurs ministères stratégiques (Défense, Fonction publique, Dialogue social, Transports) sont désormais rattachés directement à la Présidence du Conseil.
Cette centralisation vise sans doute, à renforcer la cohérence de l’action gouvernementale et à affirmer le rôle du Président du Conseil comme chef d’orchestre de la politique nationale.
Investie dans un contexte de transition institutionnelle, cette équipe gouvernementale devra répondre à une triple exigence : assurer la stabilité politique, relancer les dynamiques économiques post-électorales, et incarner la crédibilité du nouveau régime politique.
Le défi est de taille, mais les fondations sont posées pour une gouvernance plus inclusive, plus stratégique et plus proche des réalités locales. Fin