
La ville de Genève a accueilli une conférence internationale de haut niveau consacrée à la justice réparatrice pour les Africains et les personnes d’ascendance africaine, coorganisée par le Togo, le Ghana, l’Afrique du Sud, la CARICOM et le Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme. Cette rencontre s’inscrit dans une dynamique diplomatique croissante visant à reconnaître et réparer les crimes historiques liés à l’esclavage, à la déportation et à la colonisation.
Sous le thème « Consolider le cadre normatif dans la lutte pour la justice des victimes de l’esclavage, de la déportation et de la colonisation », les participants ont exploré les mécanismes juridiques existants — compensation, restitution, réparation, cicatrisation — et appelé à leur renforcement.
Le ministre togolais des Affaires étrangères, Prof. Robert Dussey, a réaffirmé que la justice réparatrice ne vise aucune nation, mais cherche à rétablir l’équité pour les victimes et leurs descendants. Il a salué les avancées diplomatiques, notamment la Déclaration d’Accra de 2023 et la décision de l’Union africaine en février 2025.
La conférence de Genève s’inscrit dans la droite ligne des préparatifs du 9ᵉ Congrès panafricain prévu à Lomé du 8 au 12 décembre 2025, où le Togo ambitionne de relancer le panafricanisme mondial autour des enjeux de mémoire, de souveraineté et de justice.
En se positionnant comme acteur moteur de cette mobilisation, le Togo confirme son engagement à faire de la justice réparatrice un pilier de la réconciliation historique et du progrès social. Fin
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