Ce mardi, le Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé participe au 3ᵉ sommet de Luanda sur le financement des infrastructures en Afrique, à l’invitation du Président angolais João Lourenço et de l’Union africaine. Ce rendez-vous stratégique, organisé par la Commission de l’Union africaine et l’AUDA-NEPAD, réunit chefs d’État, investisseurs et partenaires techniques autour d’un enjeu central : accélérer la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) par le biais d’infrastructures adaptées aux ambitions du continent.
La présence du Président du Conseil, Faure Gnassingbé à ce sommet s’inscrit dans une logique diplomatique cohérente ; celle de positionner le Togo comme un acteur clé de l’intégration régionale et du commerce intra-africain. En participant aux discussions sur les mécanismes de financement des infrastructures stratégiques, le Togo affirme sa volonté de s’aligner sur les priorités du continent, notamment à travers le Programme de développement des infrastructures en Afrique (PIDA) et le Plan directeur de connectivité continentale et régionale.
La vision portée par le Président du Conseil est de faire du Togo un hub logistique et commercial majeur en Afrique de l’Ouest. Cette ambition repose sur des investissements ciblés dans les infrastructures de transport, de télécommunications et d’énergie, mais aussi sur une diplomatie économique proactive. Le sommet de Luanda offre ainsi une plateforme idéale pour attirer des partenaires stratégiques et renforcer la crédibilité du Togo dans les cercles décisionnels africains.
Au-delà des annonces, le défi reste celui de la concrétisation. Les mécanismes de financement doivent être adaptés aux réalités des États africains, souvent confrontés à des contraintes budgétaires et à des exigences de gouvernance. Pour le Togo, il s’agit de transformer les opportunités d’investissement en projets structurants, capables de générer des effets multiplicateurs sur l’emploi, la compétitivité et la résilience économique.
En s’impliquant activement dans les discussions sur les infrastructures continentales, Faure Gnassingbé renforce la posture du pays comme acteur stratégique de la ZLECAfetpartenaire fiable pour les investisseurs internationaux. Reste à traduire cette vision en réalisations concrètes, au service d’un développement inclusif et durable. Fin
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