L’Union africaine (UA) a exprimé une vive condamnation ce 10 septembre, à la suite de la frappe aérienne israélienne survenue mardi à Doha, capitale du Qatar, visant un bâtiment abritant des responsables du Hamas. Cette attaque, qualifiée de « tentative d’assassinat » par les autorités israéliennes, a provoqué une onde de choc diplomatique, notamment au sein du continent africain.
Dans un communiqué officiel publié mardi soir, le président de la Commission de l’UA, Mahmoud Ali Youssouf, a fait part de sa « profonde inquiétude » face à cette opération militaire, soulignant qu’elle « risquait de mettre en péril une situation déjà fragile au Moyen-Orient ». L’organisation continentale, forte de ses 55 États membres, appelle à la retenue, au respect de la souveraineté des États et à la protection des civils.
Youssouf a salué le rôle historique du Qatar dans les efforts de paix et de médiation, insistant sur la nécessité urgente de renouer le dialogue pour parvenir à une paix juste et durable dans la région. Cette frappe intervient alors que la délégation du Hamas était en pleine discussion sur une nouvelle proposition de cessez-le-feu présentée par les États-Unis. Selon le groupe, l’attaque a coûté la vie à cinq de ses membres ainsi qu’à un agent de sécurité qatari, tandis que les principaux négociateurs ont survécu.
La réaction de l’Union africaine s’inscrit dans une série de condamnations internationales, alors que les tensions au Moyen-Orient continuent de s’intensifier. Pour l’UA, cette attaque constitue une violation grave du droit international et menace les efforts de paix en cours. Elle exhorte toutes les parties à privilégier la voie diplomatique et à éviter toute action susceptible d’aggraver davantage le conflit. Fin