
Le siège de la Fédération Togolaise de Football (FTF) a accueilli ce mercredi 10 septembre, la 2ᵉ édition de la « Journée de l’Entraîneur », une initiative phare de l’Association des Entraîneurs et Éducateurs de Football du Togo (ANEEFOOT), placée cette année sous le thème sans équivoque : « Non au dopage et à la corruption ». Cette mobilisation qui réunit encadreurs, éducateurs et autorités sportives vise à redonner au football togolais ses lettres de noblesse.
Lancée en partenariat avec le ministère des Sports et des Loisirs et soutenue par la FTF, cette journée a été marquée par la présence du secrétaire général du ministère, Aganon Kossi Dogbeda, du Directeur Technique National, Eklou Dodzi Siabi, et du président de l’ANEEFOOT, Gneni Sebabi.

Dans son allocution d’ouverture, ce dernier a rappelé avec force que « le dopage détruit la santé des joueurs et trahit les valeurs du sport », tandis que « la corruption fragilise les institutions et compromet l’avenir de la discipline ».
La Journée de l’Entraîneur se veut un espace de sensibilisation, mais aussi de renforcement des compétences. Cette deuxième édition met un accent particulier sur la formation des entraîneurs de gardiens de but, avec une cinquantaine de participants encadrés par le doyen Assogbavi Yaovi, figure emblématique du football togolais.

L’objectif est de professionnaliser les encadreurs pour bâtir un football compétitif, éthique et durable.
Le DTN Eklou Dodzi Siabi a exhorté les participants à œuvrer autant dans le football de base que dans celui de haut niveau, afin de hisser le Togo au rang des grandes nations africaines. Ce message résonne comme un appel à la responsabilité collective, dans un contexte où les dérives du dopage et de la corruption menacent l’essence même du sport.
À travers cette initiative, l’ANEEFOOT confirme sa volonté de bâtir un football national solide, débarrassé des pratiques malsaines et résolument tourné vers la performance et l’éthique. La Journée de l’Entraîneur devient ainsi un symbole de résistance et de renouveau, où chaque éducateur est appelé à devenir un acteur du changement. Fin