À la veille de la rentrée scolaire 2025–2026, le Togo met les bouchées doubles pour garantir une reprise académique structurée et ambitieuse dans le sous-secteur de l’enseignement technique et professionnel. Les 8 et 9 septembre, une rencontre stratégique s’est tenue à Lomé, réunissant les principaux acteurs du système éducatif, des décideurs publics, des partenaires techniques et financiers, ainsi que des représentants d’établissements de formation.
Capitaliser les acquis et affiner les orientations
Présidée par le ministre Isaac Tchiakpe, cette session de travail a permis de dresser un bilan rigoureux de l’année scolaire écoulée. Les participants ont salué les avancées majeures enregistrées en 2024–2025, notamment, le renforcement de la formation en alternance, la diversification des filières techniques, la mise en œuvre de formations de courte durée adaptées aux besoins du marché, et des résultats académiques encourageants avec un taux de réussite de 60,11 % au BAC 1 et 77,23 % au BAC II dans le sous-secteur.
Une rentrée sous le signe de l’innovation et de la gouvernance
Les discussions ont également porté sur les défis persistants en l’occurrence l’adaptation des programmes aux évolutions technologiques, l’intégration du numérique dans les parcours de formation et le renforcement de la gouvernance et de l’attractivité du secteur.
Une innovation majeure annoncée pour cette rentrée est le lancement d’un cycle de formation initiale des formateurs, en partenariat avec l’Université de Lomé. Cinq filières pilotes sont concernées. Il s’agit du bâtiment, du froid et de la climatisation, de la mécanique générale, de la mécanique automobile et de la plomberie.
Vers une feuille de route opérationnelle
L’atelier a permis de valider le calendrier de formation en alternance pour 2025–2026 et d’élaborer une feuille de route concrète pour améliorer l’accès, la qualité et l’insertion professionnelle des jeunes. Le ministre Tchiakpe a insisté sur la nécessité de « privilégier des échanges francs, participatifs et orientés vers l’action ».
Le Togo confirme ainsi sa volonté de bâtir un enseignement technique et professionnel résilient, inclusif et en phase avec les exigences du développement national. Une rentrée qui s’annonce prometteuse, portée par une dynamique de réforme et d’engagement collectif. Fin