Togo/ CENI : à l’heure du bilan

La Commission électorale nationale indépendante (CENI) du Togo tient un atelier stratégique à Atakpamé, réunissant ses membres et plusieurs institutions républicaines clés depuis le 11 septembre dernier.

Cette rencontre de haut niveau vise à adopter les rapports finaux des élections législatives de 2023, ainsi que des scrutins régionaux, sénatoriaux et municipaux organisés en 2024.

Autour de la CENI, prennent part à cet exercice les ministères de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité, la Cour constitutionnelle, la Cour suprême, la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC), la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) et la Force sécurité élection présidentielle (FOSEM).

Cette configuration interinstitutionnelle témoigne d’une approche holistique, intégrant les dimensions juridique, sécuritaire, médiatique et citoyenne du processus électoral.

Les élections concernées, organisées dans des délais contraints, ont été marquées par une participation variable et des défis logistiques notables. L’atelier vise à capitaliser les enseignements de ces expériences pour renforcer la transparence, la crédibilité et l’efficacité des scrutins à venir.

Selon un communiqué préliminaire, la CENI entend formuler des recommandations concrètes pour simplifier les procédures, améliorer la formation des agents électoraux et optimiser la communication avec les citoyens.

Dans un contexte où le Togo s’apprête à entrer dans un nouveau cycle électoral, cette démarche d’auto-évaluation prend une dimension stratégique. Elle positionne la CENI comme un acteur central de la stabilité démocratique, capable de piloter des réformes structurelles en concertation avec les institutions nationales et sous le regard attentif de la société civile et des partenaires internationaux.

L’atelier d’Atakpamé illustre ainsi une volonté affirmée de professionnalisation et de transparence, dans une dynamique de gouvernance électorale responsable et inclusive.

Les conclusions attendues devraient nourrir les réflexions en cours sur l’amélioration du cadre électoral togolais, en vue de garantir des élections apaisées, crédibles et porteuses de légitimité. Fin

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