Tribune: du silence imposé à l’espoir proclamé, ce cri népalais aux puissants

Le Népal, ce pays enclavé au cœur de l’Himalaya, a récemment fait entendre une voix qui dépasse ses frontières.

Dans les rues de Katmandou comme dans les vallées reculées, une jeunesse s’est levée pour défendre deux biens précieux : la liberté et l’espérance. Leur soulèvement, né d’une mesure de censure, a révélé une réalité universelle : les peuples ne supportent plus d’être réduits au silence.

Le message envoyé au monde entier est limpide. D’abord, la liberté d’expression n’est pas un privilège, mais un droit fondamental. Lorsqu’un État cherche à l’étouffer, il creuse un fossé qu’aucune force armée ne peut combler.

Ensuite, la jeunesse ne veut plus attendre. Elle ne se contente pas d’hériter des ruines d’hier, elle réclame d’être actrice du présent. « Notre heure n’est pas dans vingt ans, elle est maintenant », semblent dire ces jeunes Népalais à toute la planète.

Enfin, la démocratie n’est pas qu’une affaire d’urnes. Elle se mesure à la transparence, à la justice et à la capacité des gouvernants à écouter. Sans confiance populaire, les institutions ne sont que des coquilles vides.

La répression, quant à elle, n’a jamais vaincu le désir de liberté. Elle peut ralentir, elle peut briser, mais elle ne détruit pas l’espérance. Bien au contraire, elle nourrit une détermination nouvelle.

Le Népal vient ainsi rappeler une vérité qui s’adresse à tous les dirigeants, de toutes les nations : la paix véritable ne s’impose pas par la peur, elle se construit dans la confiance. Gouverner n’est pas dominer, mais servir. Diriger n’est pas contrôler, mais écouter. Protéger un peuple, ce n’est pas limiter ses libertés, mais lui ouvrir des chemins d’avenir.

Le soulèvement népalais est une leçon vivante. Quand un peuple se lève, c’est que ses dirigeants se sont assis trop longtemps sur son dos. Les montagnes de l’Himalaya ont porté un cri qui, désormais, devrait parvenir jusqu’aux palais du monde : aucune nation n’est trop petite pour rappeler aux puissants que la liberté est la véritable mesure de la dignité humaine. Fin

Kokotiko

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