
L’ancienne ministre des Armées, Marguerite Gnakadé, a été interpellée ce mercredi 17 septembre, dans la matinée à son domicile par les forces de l’ordre, selon plusieurs sources.
Mais alors que les réseaux sociaux s’enflamment sur les raisons de cette interpellation, aucun communiqué officiel n’a été diffusé pour en préciser les motifs.
Mme Gnakadé s’était illustrée ces derniers mois par des prises de position critiques à l’égard du régime en place, notamment à travers des publications incisives sur les réseaux sociaux.
Ces interventions lui avaient valu d’être perçue comme une figure dissidente au sein de l’élite politique.
Sa dernière apparition publique remonte à l’appel du Mouvement M66, qui avait invité les citoyens à manifester pacifiquement en occupant les trottoirs.
Depuis cette mobilisation, l’ex-ministre s’était faite discrète, rompant avec son habitude d’intervenir régulièrement dans les débats publics.
L’interpellation de Mme Gnakadé a rapidement enflammé les plateformes numériques.
Tandis que certains internautes dénoncent un « musellement de l’opposition », d’autres appellent à la prudence et attendent que la justice s’exprime clairement sur les faits reprochés.
Cette polarisation des réactions témoigne d’un climat politique relativement tendu, où la liberté d’expression et la protection des opinions divergentes restent des sujets sensibles.
Dans l’attente d’une communication officielle, les regards restent tournés vers les autorités compétentes, appelées à clarifier les circonstances de cette interpellation et à garantir le respect des principes de l’État de droit. Fin