
Quelques jours après la clôture du Lomé Peace and Security Forum, le Président du Conseil togolais, S.E.M. Faure Essozimna Gnassingbé, prend part à un sommet stratégique à Rome dans le cadre du Processus d’Aqaba, à l’invitation conjointe du Roi Abdallah II de Jordanie et de la Présidente du Conseil italien, Giorgia Meloni. Cette participation illustre la continuité de l’engagement du Togo en faveur d’une diplomatie préventive et d’une sécurité collective.
Une plateforme internationale contre l’extrémisme violent
Lancé en 2015 par le Roi Abdallah II, le Processus d’Aqaba est une initiative internationale de coopération sécuritaire, réunissant chefs d’État, responsables militaires, experts du renseignement et acteurs civils autour d’un objectif commun : anticiper et contrer les menaces transnationales, notamment le terrorisme et la radicalisation. Depuis sa création, il s’est tenu dans plusieurs capitales stratégiques, de Washington à Abuja, en passant par Singapour et La Haye.
Une convergence de visions avec la diplomatie togolaise
Le Processus d’Aqaba trouve un écho particulier dans la vision portée par Faure Gnassingbé, qui défend une approche intégrée de la paix articulée autour de trois piliers. Il s’agit notamment de prévenir plutôt que subir, par le développement local et l’inclusion sociale, d’agir collectivement, à travers des cadres régionaux comme l’Initiative d’Accra et de dialoguer durablement, en faisant de Lomé un espace de médiation et de coopération.
Cette philosophie s’est récemment illustrée lors du Lomé Peace and Security Forum, devenu un rendez-vous stratégique pour les acteurs africains et internationaux engagés dans la prévention des conflits.
Le Togo, acteur engagé pour la sécurité régionale
Le Processus d’Aqaba a progressivement étendu son champ d’action vers l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, régions particulièrement exposées à l’instabilité. Le Togo y joue un rôle actif, notamment dans la sécurisation des frontières, la lutte contre l’extrémisme violent et la promotion de la résilience communautaire.
En participant à ce sommet, le Togo réaffirme sa volonté de contribuer à une architecture de sécurité fondée sur la coopération, la confiance et la coordination entre États. Il s’agit aussi de promouvoir une vision de la paix durable qui ne se décrète pas, mais se construit avec les peuples, les institutions et les partenaires internationaux.
Une diplomatie de ponts, pas de murs
À travers sa présence au Processus d’Aqaba, le Togo confirme son positionnement comme acteur de dialogue entre l’Afrique, le monde arabe et l’Occident. Une diplomatie de ponts, fondée sur l’écoute, la médiation et la responsabilité partagée face aux défis globaux. Fin