Le village de Djéméni, dans la préfecture de Haho, a accueilli mardi le lancement officiel du projet SWEDD+. Ce programme vise à renforcer l’autonomisation des femmes et à favoriser le dividende démographique au Sahel. Il est financé par la Banque mondiale à hauteur de 62,5 millions de dollars.
La cérémonie s’est tenue en présence de Sandra Ablamba Johnson, secrétaire générale de la Présidence du Conseil, et de Marie Chantal Uwanyiligira, directrice des opérations de la Banque mondiale pour le Togo.
Au cœur du projet, l’éducation des filles. Près de 100 000 jeunes filles seront soutenues dans 800 localités vulnérables. Elles recevront des kits scolaires et un appui pour rester à l’école. L’objectif est clair, réduire les inégalités d’accès à l’éducation.
Selon Sandra Ablamba Johnson, former les filles, c’est préparer l’avenir. Elle a rappelé que l’éducation améliore la santé maternelle et réduit la mortalité infantile. Le gouvernement veut bâtir un système éducatif équitable et solide.
La Banque mondiale a salué cette ambition. Pour Marie Chantal Uwanyiligira, investir dans l’éducation est un travail de longue haleine. Elle a encouragé le Togo à poursuivre ses efforts.
SWEDD+ ne se limite pas à l’école. Le projet veut aussi renforcer les compétences des femmes et leur autonomie économique. En misant sur les filles, le Togo veut faire d’elles des actrices du développement.
Le choix de Djéméni pour le lancement est symbolique. Il montre la volonté d’agir au plus près des populations rurales, souvent les plus touchées par l’exclusion scolaire.
Avec SWEDD+, le Togo affirme que l’éducation des filles est une priorité nationale. Fin