
Après quatre jours de négociations intenses en Égypte, l’espoir d’un cessez-le-feu durable à Gaza se dessine. Sous l’égide du Qatar, de la Turquie, de l’Égypte et des États-Unis, les pourparlers entre Israël et le Hamas ont abouti à un accord de principe incluant la fin des hostilités, un échange massif de prisonniers et un retrait progressif de l’armée israélienne de la bande de Gaza.
Le plan, soutenu par le président américain Donald Trump, prévoit la libération des derniers otages israéliens contre environ 2 000 prisonniers palestiniens. Il s’inscrit dans une dynamique plus large visant à restaurer la stabilité régionale et à ouvrir la voie à une solution politique durable. Le Hamas a salué les efforts des médiateurs et exprimé son engagement à respecter les termes de l’accord, tout en appelant à des garanties internationales pour sa mise en œuvre.
Le Premier ministre du Qatar, Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani, ainsi que des délégations turque et américaine, ont joué un rôle central dans les négociations. Le chef des services de renseignement turc, Ibrahim Kalin, et l’émissaire américain Steve Witkoff ont participé aux discussions, marquées par un « esprit d’optimisme » selon les représentants du Hamas.
Le président palestinien Mahmoud Abbas a salué l’accord comme une avancée vers la souveraineté palestinienne, espérant qu’il débouche sur la création d’un État indépendant dans les frontières de 1967. Le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a qualifié cette étape de « tournant indispensable » pour la paix.
Alors que la cérémonie de signature est attendue dans les prochaines heures, les regards du monde entier se tournent vers Gaza, avec l’espoir que cette trêve marque le début d’une paix durable et d’une reconstruction humaine et politique du territoire. Fin