La polémique enfle dans le monde du football africain. Le sélectionneur du Nigeria, Éric Chelle, a accusé un membre du staff technique de la République Démocratique du Congo (RDC) d’avoir eu recours à des pratiques de sorcellerie pendant une séance de tirs au but.
À l’issue de l’altercation, Chelle s’est exprimé sans détour : « Pendant toute la séance de tirs au but, j’ai surpris un membre du staff congolais en train de faire du vaudou… À chaque fois, à chaque tir, il faisait la même chose. C’est pour ça que j’étais énervé contre lui après. »
Ces propos, relayés avec force, ont immédiatement suscité des réactions passionnées dans l’espace médiatique et sur les réseaux sociaux. Le football africain n’est pas étranger aux polémiques liées aux croyances mystiques ou aux pratiques dites occultes. Ces accusations ravivent le débat sur la place des traditions et des superstitions dans un sport qui se veut universel et régi par des règles claires.
Au-delà de l’incident, cette sortie médiatique met en lumière les tensions qui peuvent surgir dans les compétitions internationales, où la pression et les enjeux exacerbent les comportements. Elle interroge aussi sur la manière dont les acteurs du football africain gèrent l’équilibre entre culture, croyances et professionnalisme.
Reste à savoir si ces accusations donneront lieu à une réaction officielle de la Fédération congolaise ou des instances du football africain. Quoi qu’il en soit, l’affaire Chelle–RDC ne manquera pas d’alimenter les débats dans les jours à venir. Plus qu’un simple fait divers sportif, cet épisode illustre la complexité des rapports entre tradition, croyance et modernité dans le football africain. Fin
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