Budgets serrés: réponses africaines

Face aux défis persistants de la gouvernance budgétaire locale en Afrique de l’Ouest et au Cameroun, plus de soixante acteurs des collectivités territoriales se sont réunis à Lomé pour deux jours d’échanges stratégiques sur les bonnes pratiques en matière de gestion budgétaire. Objectif : renforcer la transparence, l’efficacité et la redevabilité dans l’allocation des ressources publiques au bénéfice des populations.

Les diagnostics partagés sont sans appel : manque de transparence, planification budgétaire déconnectée des besoins sociaux de base, incohérence entre politiques communales et nationales, faible efficacité dans la gestion des ressources, et absence de mécanismes de suivi et d’évaluation. Ces goulots d’étranglement compromettent l’accès équitable des citoyens aux services essentiels.

Co-organisé par la Faîtière des Communes du Togo (FCT), le Conseil des Collectivités Territoriales de l’UEMOA (CCT-UEMOA) et l’UEMOA, avec l’appui de la coopération allemande GIZ (ProDAO et ProDeG IV), l’atelier réunit des délégations venues du Sénégal, Burkina Faso, Bénin, Niger, Mali, Togo et Cameroun. Chacune apporte des cas concrets de bonnes pratiques budgétaires, au total 23, à partager et adapter dans d’autres contextes communaux.

Les organisateurs visent une gouvernance budgétaire plus transparente et participative, une meilleure planification et allocation des ressources, une responsabilisation accrue des élus locaux, la mise en place d’outils de suivi et d’évaluation et une mobilisation renforcée des ressources propres.

Ouvrant les travaux au nom du ministre de l’administration territoriale, le directeur de cabinet Robert Baoubadi Bakaï a salué le leadership du président Faure Gnassingbé et appelé les maires à capitaliser sur les conclusions de l’atelier pour transformer la gestion locale. Pour Kondia Eric Talardia (CCT-UEMOA), cette rencontre est une “opportunité stratégique pour renforcer la coopération interétatique autour d’un objectif commun : l’accès équitable aux services sociaux de base”.

Le représentant de la GIZ, Sangbana Ba Nabine Mocktar, a réaffirmé l’engagement de la coopération allemande à soutenir l’innovation budgétaire locale. Quant à Agbaglo Adjo, maire de Zio 2, elle a plaidé pour “des solutions africaines aux problèmes africains”, soulignant l’importance de la coopération Sud-Sud.

Les travaux, animés par un consultant international et modérés par Mme Bawè Léa (GIZ-Togo), ont permis d’explorer les pratiques ayant un impact direct sur l’accès aux services de base, d’analyser les sources innovantes de financement, et de valoriser les livrables du CCT-UEMOA sur la décentralisation financière. Fin

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