
Depuis son incarcération mardi à la prison de la Santé, Nicolas Sarkozy bénéficie d’un dispositif de sécurité exceptionnel. Deux officiers de police ont été installés dans une cellule voisine, une mesure justifiée par le ministre de l’intérieur Laurent Nuñez en raison des menaces pesant sur l’ancien président. Ce renfort s’ajoute aux conditions particulières d’isolement déjà mises en place pour garantir sa sécurité.
Cette décision suscite de vives critiques du syndicat Ufap-Unsa-Justice, qui dénonce une remise en cause du professionnalisme des surveillants pénitentiaires. Son secrétaire national, Wilfried Fonck, fustige une mesure inédite en 25 ans de carrière et parle d’un « crachat » envers le personnel.
Condamné à cinq ans de prison pour association de malfaiteurs dans l’affaire du financement libyen de sa campagne de 2007, Sarkozy est incarcéré dans une cellule de 10 m², à l’abri des autres détenus et des risques de captation d’images.
Un sondage Toluna-Harris Interactive révèle que 75 % des Français considèrent Sarkozy comme un justiciable comme les autres, bien que des visites annoncées, notamment celle du ministre de la Justice Gérald Darmanin, soient désapprouvées par une majorité. Le procureur général Rémi Heitz a lui-même mis en garde contre une possible atteinte à l’indépendance de la justice.
Ce traitement particulier, entre sécurité renforcée et protocole contesté, relance le débat sur l’égalité devant la loi et la gestion des personnalités incarcérées. Fin
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